Je ne me préoccupe pas de la question du pourcentage de rendement, car il s'agit d'un discours sur les marges. Je m'explique ci-dessous.
Pour répondre à votre question : si l'on procède correctement, il est possible d'obtenir un rendement de ~55 %.
Le processus d'acidification est plus ou moins le même.
Voir la
vidéo (et le fil de discussion), et le
nouveau fil de discussion.
Plus que les rendements, ce sont les échecs qui m'intéressent. Et dans l'éthylacétate (encore plus que dans le DCM), le risque de se tromper est plus élevé. Lorsque l'on utilise l'éthylacétate comme solvant de réaction, l'acidification peut entraîner un désordre sombre, et/ou l'absence de précipité (+ une poubelle pleine). En termes de rendement, c'est 0.
Toute autre méthode qui ne donne que 30 % de rendement, mais qui est plus robuste, est clairement gagnante à mon avis.
Cependant, l'éthylacétate est une bouée de sauvetage lorsque l'on utilise le DCM comme solvant de réaction, pour remplacer l'acétone pour l'acidification, ce qui réduit à presque
zéro le risque d'avoir de la peinture de couleur vive dans votre produit.
Mais cela a un prix : il est plus difficile (si l'on ne dispose pas d'un équipement de séchage professionnel) de sécher le produit correctement et en temps voulu, ce qui provoque des croûtes teintées qu'il faut éliminer avant la cristallisation (ou simplement écraser, mais il vaut mieux couper ces croûtes (l'intérieur est une belle poudre blanche, mais humide)).